DEMENCESAvec du recul, Jack Reed aurait certainement préféré se casser les deux jambes le jour où il est tombé nez à nez avec « Les Chênes », une bâtisse somptueuse mais abandonnée dans la campagne du Wisconsin. Irrésistiblement attiré par tout le domaine, Jack décide de l’acquérir pour en faire un country club. Mais l’imprévu, l’impensable surgit littéralement de la maison. Le mal surgissant, tuant, menaçant de n’importe ou, murs, plafonds, sols, l’horreur au « Sssshhhhh » significatif…
Si vous faites l’effort de lire ce livre dans une ambiance silencieuse et feutrée, vous ne pourrez rester adossé à un mur plus de quelques minutes. Masterton nous serve une nouvelle fois un roman oppressant et captivant.
Dans son idée permanente de prendre l’homme pour un cobaye, il utilise Jack Reed, directeur de Reed, pose d’échappements et pneus comme victime de Quintus Miller, l’un des psychopathes « évadés ».
Le point de rencontre de tous les personnages est cette grande maison décrite comme immense, et dont le domaine recouvre plusieurs hectares Il est assez rare qu’un livre basé sur une maison « hantée » se déroule sur quelques jours.
Généralement, une nuit suffit à décimer toute une bande, à faire des galipettes, et à tuer les esprits frappeurs. Mais ici, Graham Masterton fait en sorte d’enfermer ses méchants en un seul et unique lieu, et d’obliger le héros à retourner dans cet enfer, la raison ? Son fils est enfermé avec Quintus… dans les murs. Ce dernier a besoin d’une aide extérieur pour trouver le sortilège qui lui permettra de quitter les murs des Chênes.
Mêlé à ça, la séparation de couple Reed, des meurtres, et le chantage. Jack jongle avec la justice, la recherche d’une solution, la vie de son fils dans une ambiance typique à Masterton. Doit-il sacrifier son fils pour éviter de répandre le mal ? Ou protéger son fils à tout prix ?
La couche mystique apportée par l’auteur au travers des druides et des lignes-ley finit de convaincre le lecteur guidé dans un scénario génial
GENIAL !!!!!!!!!! FRISSONS GARANTI